Fabrice est chef de chantier, spécialisé dans les opérations de terrassement. Après plus de vingt ans de carrière, celui qui a débuté en tant que conducteur d’engins travaille chaque jour sur des opérations variées : chantiers autoroutiers, élargissement de routes, enfouissement de déchets, ou encore remodelage de cours d’eau. « Sur certains chantiers, la quantité de terre extraite dépasse le million de mètres cube ! » note-t-il, avec fierté. Confiant envers ses équipes, Fabrice sait qu’il peut compter sur l’expérience et le savoir-faire des hommes et des femmes qui l’entourent. Très vigilant, il fait de la sécurité sa priorité. « Les rappels sont quotidiens, même si nos équipes connaissent très bien les consignes », explique-t-il. Si son métier n’a pas radicalement évolué au fil du temps, les chantiers sur lesquels il est amené à travailler se diversifient. La protection de la flore et de la faune locale transforme les missions de terrassement sur certains chantiers de génie écologique, un segment sur lequel Colas développe son expertise.
 

«À l’origine, j’étais imprimeur-photograveur. J’en ai eu assez d’être enfermé dans un bureau, alors je suis devenu chauffeur routier.» En 1991, Michel rejoint Colas en tant que chauffeur de camion au sein de l’agence de Privas. Depuis 2001, il est conducteur de PATA (Point à Temps Automatique) à l’agence de Valence. «J’ai besoin de regarder dehors, explique-t-il. Le matin, quand je démarre, je suis heureux de voir le soleil se lever ! Les chantiers sont variés, les paysages aussi.» Au contact de l’ensemble des équipes de son agence, Michel aime apprendre et transmettre son expérience. C’est dans cet esprit qu’il a accepté d’être formateur-testeur Caces (certificat d’aptitude à la conduite en sécurité) et chauffeur référent pour former et conseiller les chauffeurs mais aussi les conducteurs de travaux et les chefs de chantier. «Il y a toujours quelque chose à découvrir en travaillant avec des plus anciens ou avec ceux qui exercent un autre métier que le mien», précise-t-il. Quand l’agence de Valence organise des actions de prévention, comme l’atelier «angles morts», Michel est toujours partant. «J’ai toujours envie d’apprendre, de m’améliorer. Pour moi, c’est cela, entreprendre : aller de l’avant, saisir les opportunités, augmenter mes capacités et celles de l’engin que je conduis pour améliorer le rendement en sécurité et faciliter le travail.»
 

«J’ai toujours voulu être ingénieur en construction et travailler avec la France. Colas m’a offert l’opportunité de réaliser ces deux rêves en même temps. J’ai étudié le français au lycée, j’aime cette langue et ce pays. Après mes études à l’école polytechnique de Poznań, il me fallait choisir entre la route et le bâtiment», explique Karol. Les circonstances décident pour lui : Colas dispose d’une agence dans sa ville. L’étudiant lit tout ce qu’il trouve sur Colas, s’enthousiasme à l’idée d’y travailler et se lance. Son métier sera la route ! Stagiaire, puis embauché par l’entreprise en 2004, alors qu’il n’a pas encore fini ses études, Karol mène tout de front et franchit progressivement les étapes : chef de chantier, conducteur de travaux, ingénieur travaux. Aujourd’hui, il est en charge de grands projets, notamment de la construction de deux sections de 20 km sur la voie rapide entre Poznań et Wrocław. Selon les projets, il travaille en partenariat avec des Tchèques, des Slovaques, des Italiens, etc. Il aime la diversité de ses missions, l’ouverture vers l’international que lui offre son métier, le challenge des négociations difficiles… et ne manque jamais de se rendre sur les chantiers. «J’ai besoin de sentir l’atmosphère, de rencontrer les équipes, de rester dans le concret pour comprendre les problèmes qui peuvent survenir. J’éprouve toujours le même plaisir à être sur le terrain.»
 

Pendant ses études d’ingénieur à l’INSA Strasbourg, Alix fait deux stages : l’un à l’agence de Bourges de Colas Centre- Ouest, en tant qu’aide conductrice de travaux ; l’autre aux services techniques de l’agglomération de La Rochelle, pour la création d’un référentiel environnemental. Une fois diplômée, fin 2015, elle postule chez Colas et commence un tour de France qui la conduit en Bretagne, en Île-de-France, dans les Hauts-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes. «VRD (Voirie et réseaux divers), assainissement, enrobés : j’ai participé à divers travaux, découvert tous les métiers d’un chantier, j’ai beaucoup appris sur le plan technique comme sur l’organisation des agences. Tous les quatre mois, je changeais d’environnement professionnel et personnel. Une belle expérience humaine.» De retour en Bretagne depuis 2017, Alix est aujourd’hui conductrice de travaux sur plusieurs chantiers d’aménagement hyperurbain, notamment celui du parvis sud de la gare de Rennes, dans le cadre de la zone d’aménagement concerté Euro-Rennes. «Ce projet est à la fois complexe, avec des problématiques d’interfaces et de gestion des flux dans une gare en activité, et très qualitatif, avec la mise en oeuvre de matériaux nobles comme le granit. Il faut donc une bonne communication avec le chef de chantier. Nous formons un vrai duo. Je me sens utile, dans une ville et une agence dynamiques, et je suis ravie d’avoir posé mes valises à Rennes !»
 

«Je suis fasciné par les camions depuis que je suis enfant.» Voilà plus de trente ans qu’Alain est chauffeur poids lourds. Même après toutes ces années, Alain admet avec le sourire avoir « toujours autant de plaisir à [s’]installer au volant ». À son arrivée dans le Groupe, en 2001, on lui propose très rapidement de suivre une formation de sauveteur secouriste du travail. « Notre rôle est d’apporter les premiers secours en cas d’accident sur le chantier et, tout au long de l’année, de faire de la prévention, de veiller à la sécurité sur le site et de sensibiliser les collaborateurs aux risques encourus. » Quand Alain a appris que Colas cherchait des formateurs SST, il n’a pas hésité. Pour lui, c’était l’occasion d’apporter un «plus» à l’entreprise, de relever un challenge et de continuer à évoluer. «Notre sécurité et celle des autres relèvent de notre propre responsabilité. Nous sommes tous concernés.» Le Groupe multiplie les actions de prévention et forme de nombreux collaborateurs. Sur un chantier, près de 40% des collègues sont SST. «Cette année, je vais suivre une formation pour prévenir les accidents dus aux mauvaises postures. À 55 ans, je me dis que si je devais ralentir mon activité de chauffeur poids lourds, je pourrais rester sur les chantiers en tant que SST et formateur !»
 

Des galettes de sarrasin aux travaux publics, il n'y a qu'un pas ! Il y a une trentaine d'années, après s'être essayé à de nombreux métiers, de la mécanique à la manutention en passant par un apprentissage en bâtiment à l'âge de 16 ans, Alain est embauché dans une crêperie au sein de laquelle il restera 6 ans. Mais le rythme de travail ne lui permet pas de concilier au mieux vie professionnelle et vie de famille. Il décide alors de rendre son tablier et de s'inscrire en agence d'intérim. C'est ainsi qu'il découvre le monde des travaux publics par le biais de missions au sein de l'établissement Screg de Nantes. Il se prend vite au jeu et apprécie par-dessus tout cette façon d'apprendre le métier, sur le tas, ancré dans la réalité. Ajoutez à cela une bonne ambiance et des chantiers très variés et Alain se retrouve embauché définitivement chez Screg en 1995. Depuis, il n'a de cesse de s'appliquer sur chaque chantier. Son autonomie, il l'a acquise grâce à son professionnalisme et la confiance réciproque qu'il juge essentielle avec l'ensemble de ses collègues. Ouvrier d'une grande polyvalence, Alain intervient sur des chantiers urbains aussi bien pour du terrassement, que de l'assainissement, des réseaux, de la pose de bordures, ou encore des travaux de voirie. Autonome et souvent avec la même équipe, il apprend néanmoins tous les jours et ne s'ennuie jamais. Petits ou grands chantiers, pour lui, la satisfaction est la même d'exercer un métier qui certes, demande de la volonté, mais en vaut vraiment la peine. Cette volonté, au même titre que la sécurité, il espère la transmettre aux jeunes qui parfois l'accompagnent sur certains chantiers. Et lorsque certains lui demandent comment il peut supporter de travailler dans le froid ou en pleine chaleur, Alain répond tout simplement "j'aime mon métier !"